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CPE
ASSOCIATION POUR LA DEFENSE DU PATRIMOINE ET DE L’ENVIRONNEMENT DU CANDEEN |
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Observations
déposées dans
le cadre de l’enquête publique
du SAGE Estuaire de la Loire Le 10 mars 2009 à Candé auprès du commissaire enquêteur Les 20 et 27 mars 2009 à Angrie sur le registre d’enquête Les éléments contenus dans ce document sont identiques à ceux déposés dans le cadre de l’enquête publique du SAGE Estuaire de la Loire et ne peuvent être modifiés.
Région de bocage par excellence, certaines communes de notre canton ont su conserver leurs caractéristiques, malgré les pressions environnementales de toutes sortes : extension de l’habitat au détriment des surfaces agricoles, nouvelles emprises des structures routières, des carrières d’extraction, etc… Notre bocage constitue notre milieu de vie et sa définition nous ramène au cœur de notre préoccupation dans ce dossier : la préservation des richesses. Cette préservation permet de conserver toute la mémoire de nos lieux, l’histoire de nos territoires à transmettre aux générations futures. BOCAGE :
Région où les champs et les prés sont enclos par
des levées de
terre portant des haies ou des rangées d’arbres, et où
l’habitat
est dispersé généralement en fermes et en hameaux.
-
la création d’un observatoire recensant les meilleurs exemples
européens en matière de comportements environnementaux,
les
meilleurs résultats en terme de qualité d’eaux brutes
souterraines et de surface, afin d’en analyser toutes les
composantes et de s’en inspirer.
- la tolérance zéro au regard de toute nouvelle dégradation des milieux naturels en préservant a minima l’existant. -
l’harmonisation des droits et des devoirs sur tout le territoire du
SAGE.
- la préservation du bien vivre ensemble.
L'enquête
publique, pour son approbation qui se déroule du 9
Février au 20 Mars
2009 est l'occasion pour nous de nous exprimer et
d’afficher nos priorités sur plusieurs sujets qui nous tiennent
à
cœur.
Une
seconde remarque est que le document « Les avis reçus
lors de
la consultation de l’Etat, des conseils régionaux, des conseils
généraux, des communes et de leurs groupements, des
chambres
consulaires, de l’Etablissement Public Loire et du Comité de
bassin Loire Bretagne » n’était pas disponible en
version
papier dans les mairies, exception faite dans les mairies
bénéficiant
de la présence d’un commissaire enquêteur.
Nous
estimons qu’il s’agit d’une atteinte grave au principe
d’équité qui aurait du s’appliquer au cours de cette
consultation. Comment la population pouvait-elle consulter en mairie
le document fourni sur cd.rom. ?
Dans
le dossier du SAGE Estuaire de la Loire, le bassin versant de l’Erdre
amont se caractérise par un niveau de priorité fort en
matière de
réduction des produits phytosanitaires, mais les moyens mis en
œuvre
sont insuffisants.
- constitue une source directe de pollution, - représente un risque toxicologique à l’égard des milieux aquatiques -
et altère la qualité des eaux.
Nous
réclamons l’harmonisation des arrêtés
préfectoraux en la
matière et conséquemment que soit pris par le
préfet du Maine et
Loire un arrêté sur les mêmes exigences que
l’arrêté N°
2207/BE/026 du 09 février 2007 pris par le Préfet de
Loire
Atlantique interdisant l’application de produits phytosanitaires
à
proximité des milieux aquatiques.
Il
est indispensable également que les analyses soient en
nombre
suffisant, afin de donner des résultats significatifs, ce
qui
n’est pas forcément le cas sur tous les secteurs de l’Erdre.
-
l’instauration d’un système déclaratif simple et préalable
à tout épandage de lisier (qualité et
quantités) issu des
élevages industriels de type porcs, veaux, volailles.
-
des contrôles sur site, par les services de
l’état de
ces
épandages, des contrôles sur pièces comptables,
permettant
d’apprécier les pratiques de fertilisation et le respect des
équilibres azote et phosphore sur les exploitations, quelle que
soit
la nature des apports (organiques et/ou minéraux). Ces apports
seront dimensionnés sur la capacité réelle
d’exportation des
cultures pour chacun de ces éléments, sans
tolérance.
- les teneurs des sols en phosphore avant épandage devront être connues. -
les pratiques de fertilisation organique seront basées sur
l’équilibre de fertilisation phosphorée : les
apports en
éléments phosphore ne devront pas être
supérieurs aux
« exportations » des cultures.
-
la conservation de tous les captages existants, -
la recherche de nouveaux captages de proximité afin
de
sécuriser nos apports, de privilégier les circuits courts
de
distribution et la répartition géographique
équilibrée de nos
prélèvements sur la ressource
-
la protection des captages par l’instauration des
périmètres de
protection
- que l'inventaire des zones humides soit joint aux documents d'urbanisme et que celles-ci, banales ou remarquables, soient intégralement protégées. - en plus de la renaturation d'un versant test, la réhabilitation des berges, avec l'arrêt de l'abattage systématique des arbres bordant les cours d'eau. - afin de lutter contre les inondations récurrentes en aval, que des zones tampon soient créées. Ces zones serviront de réserve en cas de crue et serviront également de zone d'épuration afin de ralentir le flux des eaux lessivées vers les cours d'eau.
-
que la faune et la flore soient recensées pendant l'inventaire
car
il nous semble à la lecture des cartes que seuls les grands
ensembles ont été analysés sous cet angle, au
détriment de mares
et rus, pourtant dignes d'intérêt.
-
que les aides pour mises aux normes des structures agricoles soient
contrôlées dans leur utilisation effective, avec un
délai de
réalisation précis, mise en demeure en cas de non
exécution et
restitution des fonds alloués en attente d’accomplissement des
travaux.
-
sur le premier programme de 1994/2000 sur 854 exploitations qui ont
sollicité des aides, 6 ans après, seule 1 exploitation
sur 4 avait
effectivement réalisé les travaux !
-
le second programme du début 2002, qui portait sur 1896
dossiers, a
vu le chiffre très faible de seulement 5 % de dossiers conclus
en
avril 2005 !
-
que l’octroi des subventions de la part de
l’état et des
collectivités soit également lié au choix
d’orientation de
l’exploitation, en favorisant par exemple celles nécessitant
moins de pression environnementale :
moins d’intrants,
moins d’irrigation (réduction du maïs donc de certaines
productions intensives), etc…
- des boues des stations de production d’eau potable
-
ainsi que des boues de stations d’épuration seulement
citées à
la page 48 du document 2 du PAGD sous l’angle
« littoral »
au chapitre Enjeu III – 13 « Qualité des
eaux » du
document 2 bis – Annexes du PAGD.
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